Forum de l’IMRI
" Vers un nouvel ordre mondial : quel positionnement pour l’Afrique et le Maroc ?"
30 Septembre 2023
Thème : " Comment l’Afrique se positionne par rapport à toutes les convoitises étrangères ?"
Intervention de Mohamed H’MIDOUCHE CEO Inter Africa Capital Group, Vice-Président de l’IMRI
Plan :
Première Partie : Etat des lieux
1. Introduction
2. Quelles sont les richesses africaines qui sont convoitées par les puissances étrangères?
3. Comment les pays africains pourraient valoriser leurs ressources naturelles?
4. Comment financer la valorisation des ressources naturelles en Afrique et les chaînes de valeurs régionales?
Deuxième partie : Exploitation des richesses naturelles en Afrique
Qui convoite les ressources naturelles en Afrique ?
1. Les pays occidentaux
2. Le Japon
3. La Chine
4. Russie
5. L’Inde
6. Le Brésil
7. La Corée du Sud
8. Les Émirats Arabes Unies
9. Le Qatar
10. L’Arabie Saoudite
11. Le Maroc
Troisième partie :Positionnement de l’Afrique par rapport aux convoitises étrangères ?
Quatrième partie : De la nécessité de procéder à un audit des contrats d’exploitation des ressources naturelles par les entreprises multinationales depuis l’ indépendance des États africains en 1960.
Conclusion.
Première Partie :
Etat des lieux.
1. Introduction
L’Afrique a une importante richesse en ressources naturelles. La région renferme la plus grande masse de terres arables de la planète; les deuxièmes plus grands et plus longs fleuves (le Nil et le Congo); et sa deuxième plus grande forêt tropicale.
La valeur ajoutée totale de ses pêches et de l’aquaculture seule est estimée à 24 milliards USD. En outre, environ 30% de toutes les réserves mondiales de minéraux se trouvent en Afrique. Les réserves prouvées de pétrole du continent constituent 8% du stock mondial et celles de gaz naturel à 7%. Les minéraux représentent une moyenne de 70% du total des exportations africaines et environ 28% du produit intérieur brut.
La contribution des industries extractives aux finances publiques est significative, avec des recettes publiques de certains pays africains dépendant presque entièrement d’eux. Les ressources extractives de l’Afrique pourraient contribuer plus de 30 milliards de dollars par an en recettes des gouvernements pour les 20 prochaines années. Les revenus du pétrole, du gaz et de minéraux récemment découverts pourraient contribuer entre 9% et 31% des recettes publiques supplémentaires au cours des dix premières années de production pour les pays tels que le Ghana, le Libéria, le Mozambique, la Sierra Leone, la Tanzanie et l’Ouganda. En outre, au-delà des industries extractives, des terres, des bassins hydrographiques, les réserves de faune et les parcs nationaux offrent une opportunité pour l’écotourisme et l’activité économique connexe.
Abritant jusqu’à un tiers des réserves minérales mondiales, l’Afrique produit actuellement plus de la moitié des métaux tels que la platine, le manganèse, le cobalt et autres. Avec une demande mondiale en énergie éolienne, en véhicules électriques et autres produits capables de produire de l’électricité et de transporter des personnes et des marchandises sans émettre de CO2, on prévoit une augmentation considérable de la demande de lithium, de cobalt, de graphite, de nickel et de cuivre d’ici 2040.
L’Afrique se retrouve donc à l’honneur en raison de ses riches réserves minérales qu’elle doit exploiter pour relever ses défis de développement. C’est un continent diversifié, et la façon dont il se positionne face aux convoitises étrangères varie d\'un pays à l\'autre et dépend de nombreux facteurs. En général, l\'Afrique a été historiquement ciblée pour ses ressources naturelles, telles que les minéraux, le pétrole et les terres arables, ce qui a suscité un intérêt économique étranger et une grande compétition parmi les pays industrialisés.
Aujourd’hui, de nombreux pays africains cherchent à tirer parti de ces intérêts étrangers en concluant des accords commerciaux et en attirant des investissements étrangers pour stimuler leur développement économique.
Cependant, cela peut parfois conduire à des préoccupations liées à l\'exploitation des ressources sans bénéfices équitables pour la population locale.
Certains pays africains ont également renforcé leur positionnement en développant des politiques économiques et commerciales plus autonomes, en coopérant au sein de blocs régionaux et en diversifiant leurs partenariats internationaux.
Notons que l\'Afrique est un continent complexe avec diverses approches envers les convoitises étrangères, allant de la recherche d\'opportunités économiques à la protection des intérêts nationaux et à la promotion du développement durable.
II. Quelles sont les richesses africaines qui sont convoitées par les puissances étrangères?
Les principales richesses africaines ciblées par les convoitises étrangères sont:
1. Pétrole et gaz : De nombreux pays africains, tels que le Nigeria, l'Angola et la Libye, possèdent d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, attirant ainsi les investissements et les intérêts étrangers.
2. Minéraux : L'Afrique est riche en minéraux précieux tels que l'or, le diamant, le cuivre, le cobalt, le zinc, le nickel et bien d'autres. Ces ressources sont essentielles pour les industries mondiales de la joaillerie, de l'électronique et de la construction.
3. Terres arables : Les vastes étendues de terres agricoles en Afrique suscitent l'intérêt des investisseurs étrangers, notamment pour la production de cultures comme le maïs, le cacao, le café et le coton.
4. Forêts : Les vastes forêts africaines renferment une biodiversité importante et sont également sources de bois précieux, de produits forestiers non ligneux et de terres pour l'agriculture.
5. Minerai de fer : Les réserves importantes de minerai de fer, utilisé dans la production d'acier, sont présentes dans des pays tels que la Guinée, le Liberia et le Sénégal.
6. Eau douce : Les ressources en eau douce, notamment les grands bassins fluviaux comme le Nil et le Congo, sont cruciales pour l'agriculture, la production d'énergie et l'accès à l'eau potable.
7. Énergie renouvelable : L'Afrique possède un énorme potentiel en matière d'énergie renouvelable, notamment l'énergie solaire et éolienne, attirant des investissements étrangers dans le secteur de l'énergie propre.
Cependant, il est important de noter que la manière dont ces ressources sont exploitées et gérées peut varier d'un pays à l'autre, et des préoccupations existent quant à l'impact sur l'environnement, les droits des communautés locales et la transparence dans les transactions liées aux ressources naturelles en Afrique.
Si nous prenons l’exemple de minéraux tels que le Lithium, le nickel et le cuivre qui sont nécessaires aux batteries des voitures électriques, on observe une explosion de la demande mondiale de ces métaux stratégiques et la question qui se pose avec acuité est de savoir comment éviter la panne en ces métaux critiques ?
Il est intéressant de noter que la question de l’approvisionnement suffisant, diversifié et durable, qui n’exacerbe pas les tensions géopolitiques et ne porte pas atteinte à l’environnement et aux droits de l’homme a fait l’objet ce jeudi 28 septembre 2023 à Paris d’un sommet international organisé sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie avec la participation des représentants de 47 pays consommateurs et producteurs (mais pas la Chine ni la Russie) ainsi que des industriels, investisseurs et ONG.
Selon un rapport publié en juillet de cette année par l’AIE, le marché mondial des métaux nécessaires à la transition énergétique a «doublé au cours des cinq dernières années, atteignant 320 milliards de dollars en 2022 et devrait continuer à croître rapidement». La trajectoire de décarbonation compatible avec l’accord de Paris sur le climat de 2015 implique, selon l’AIE, une multiplication par quatre de la demande d’ici à 2030.
III. Comment les pays africains pourraient valoriser leurs ressources naturelles?
La valorisation des ressources naturelles de l’Afrique peut se faire de manière plus efficace et durable en adoptant diverses stratégies et pratiques selon les approches suivantes:
1. Diversification de l'économie : Les pays africains peuvent chercher à diversifier leur économie en investissant dans des secteurs autres que l'exploitation des ressources naturelles. Cela peut inclure le développement de l'agriculture, de l'industrie manufacturière, de la technologie et des services.
2. Ajout de valeur : Plutôt que d'exporter simplement des matières premières, les pays peuvent encourager la transformation locale de ces ressources en produits à valeur ajoutée. Par exemple, transformer le cacao en chocolat ou le pétrole brut en produits pétrochimiques.
3. Gestion durable : Adopter des pratiques de gestion durable des ressources naturelles pour éviter l'épuisement des ressources et minimiser les impacts environnementaux. Cela peut inclure des réglementations strictes sur l'exploitation minière, la pêche durable et la gestion des forêts.
4. Renforcement des capacités locales : Investir dans l'éducation et la formation locales pour développer les compétences nécessaires à l'exploitation et à la gestion des ressources naturelles. Cela permet de réduire la dépendance vis-à -vis d'experts étrangers.
5. Transparence et lutte contre la corruption : Mettre en place des mécanismes de transparence dans la gestion des ressources naturelles et lutter contre la corruption pour garantir que les revenus générés bénéficient à la population plutôt qu'à une élite.
6. Partenariats équitables : Négocier des accords équitables avec les investisseurs étrangers pour assurer une répartition équitable des bénéfices et un transfert de technologie lorsque cela est approprié.
7. Promotion de la recherche et du développement : Investir dans la recherche scientifique et technologique pour découvrir de nouvelles utilisations et applications des ressources naturelles, ce qui peut ouvrir de nouvelles opportunités économiques.
8. Intégration régionale : Collaborer avec d'autres pays africains au sein de blocs régionaux pour renforcer la coopération économique, la diversification et la résilience économique.
9. Protection des droits des communautés locales : Assurer que les communautés locales bénéficient des ressources situées sur leurs terres, et garantir leurs droits fonciers et leur participation dans le processus décisionnel.
10. Promotion du tourisme durable : Valoriser les ressources naturelles en développant un tourisme durable qui préserve l'environnement tout en générant des revenus et en créant des emplois.
En mettant en œuvre ces stratégies et en travaillant en collaboration avec des partenaires internationaux, les pays africains peuvent mieux valoriser leurs ressources naturelles pour promouvoir le développement économique et social tout en préservant leur environnement et en améliorant la qualité de vie de leurs citoyens.
IV. Comment financer la valorisation des ressources naturelles en Afrique et les chaînes de valeurs régionales?
Le financement de la valorisation des ressources naturelles en Afrique et le développement de chaînes de valeur régionales peuvent être réalisés grâce à une combinaison de sources de financement et d'approches. En voici quelques moyens possibles :
1. Investissements publics : Les gouvernements africains peuvent consacrer des budgets publics à la recherche, au développement et à l'infrastructure nécessaires pour valoriser les ressources naturelles. Cela peut inclure la construction d'usines de transformation, la mise en place de parcs industriels et le développement de l'agriculture moderne.
2. Investissements privés : Attirer des investissements du secteur privé, tant national qu'étranger, est essentiel. Les incitations telles que les avantages fiscaux, les garanties de prêts et les partenariats public-privé peuvent encourager les entreprises à investir dans la valorisation des ressources.
3. Financements internationaux : Les organisations internationales, les institutions financières internationales comme la Banque mondiale/SFI, la BAD, la BIsD, la BADEA, la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII) crée par la Chine, la Nouvelle Banque de développement des BRICS et les banques régionales de développement (BOAD, BDEAC, EAD, DBSA, TDB, AFC), ainsi que les partenaires au développement bilatéraux, peuvent fournir des financements concessionnels et des prêts pour des projets de valorisation des ressources naturelles.
4. Fonds souverains : Certains pays africains ont établi des fonds souverains alimentés par les revenus des ressources naturelles. Ces fonds peuvent être utilisés pour financer des projets de développement durable, y compris la diversification de l'économie.
5. Partenariats public-privé (PPP) : Les PPP permettent aux gouvernements de collaborer avec le secteur privé pour financer et gérer des projets d'infrastructure et de valorisation des ressources.
6. Bourses et marchés financiers : Encourager le développement de bourses et de marchés financiers locaux peut aider à mobiliser des capitaux pour des projets liés aux ressources naturelles
7. Microfinancement : Pour les petites entreprises et les projets communautaires, le microfinancement peut être une source de financement importante pour la valorisation des ressources.
8. Promotion de l'entrepreneuriat local : Soutenir les entrepreneurs locaux dans le développement de leurs entreprises liées aux ressources naturelles peut contribuer à la création de chaînes de valeur régionales.
9. Intégration régionale : Travailler en partenariat avec d'autres pays de la région pour mobiliser des financements régionaux, partager les coûts d'infrastructure et développer des chaînes de valeur conjointes.
10. Financement vert : De plus en plus, il existe des financements internationaux et régionaux pour les projets liés à l'environnement et au développement durable, ce qui peut être pertinent pour la valorisation des ressources naturelles tout en préservant l'environnement.
Il est important que les gouvernements africains élaborent des politiques transparentes et efficaces, créent un environnement propice aux investissements, et veillent à ce que les revenus générés soient utilisés de manière responsable et bénéfique pour la population.
Une combinaison de ces approches financières peut contribuer au développement durable des ressources naturelles en Afrique et à la promotion de chaînes de valeur régionales.
Deuxième partie :
Exploitation des richesses naturelles en Afrique
Qui convoite les ressources naturelles en Afrique?
I. Les pays occidentaux
La convoitise des ressources naturelles en Afrique par les pays occidentaux a une longue histoire et peut prendre plusieurs formes. Voici quelques-unes des manières dont cela s'est manifesté :
1. Exploitation coloniale : Pendant la période coloniale, de nombreuses puissances européennes ont exploité les ressources africaines, notamment les minéraux, les terres agricoles et le travail humain, pour leur propre bénéfice économique.
2. Accords commerciaux inégaux : Après l'indépendance de nombreuses nations africaines, des accords commerciaux inégaux ont été négociés avec les pays occidentaux, favorisant souvent l'exportation de matières premières africaines à des prix peu élevés, tout en limitant l'accès aux marchés occidentaux pour les produits africains transformés.
3. Investissements étrangers : Les entreprises occidentales ont investi massivement dans des secteurs tels que l'exploitation minière, le pétrole et le gaz, l'agriculture et les infrastructures en Afrique, souvent avec des avantages financiers importants pour elles-mêmes.
4. Accès aux ressources : Les pays occidentaux ont cherché à sécuriser l'accès à des ressources clés en concluant des accords bilatéraux avec des pays africains, en utilisant parfois leur influence politique et économique pour maintenir des relations favorables.
5. Influence politique : Les pays occidentaux ont parfois exercé une influence politique et économique sur les gouvernements africains pour favoriser leurs intérêts en matière de ressources naturelles.
6. Développement de chaînes d'approvisionnement : Les entreprises occidentales ont contribué au développement de chaînes d'approvisionnement mondiales qui impliquent souvent l'extraction de ressources en Afrique, leur transformation ailleurs, puis leur vente sur les marchés mondiaux.
Il est important de noter que ces dynamiques ne sont pas statiques, et de nombreux pays africains ont cherché à renforcer leur position dans les négociations et les partenariats internationaux, à améliorer la transparence dans la gestion des ressources et à adopter des politiques visant à tirer davantage de bénéfices de leurs ressources naturelles. Les relations entre l'Afrique et les pays occidentaux sont complexes et évoluent avec le temps, reflétant les changements politiques, économiques et sociaux.
II. Le Japon
Le Japon est l'une des nombreuses nations qui ont cherché à s'engager dans des partenariats économiques et commerciaux avec des pays africains pour accéder aux ressources naturelles du continent. Voici quelques-unes des manières dont le Japon a pu être impliqué dans la recherche et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique :
1. Investissements dans l'industrie extractive : Le Japon a investi dans des projets d'exploitation minière en Afrique, notamment pour des minéraux tels que le cobalt, le cuivre et le lithium, qui sont essentiels pour les industries électroniques et automobiles.
2. Accords commerciaux : Le Japon a négocié des accords commerciaux avec des pays africains pour faciliter l'importation de matières premières et de produits agricoles africains en échange de biens et de services japonais.
3. Aide au développement : Le Japon a fourni une aide au développement à de nombreux pays africains pour soutenir des projets d'infrastructure, de santé, d'éducation et d'agriculture, ce qui peut être lié à la sécurité des approvisionnements en ressources.
4. Coopération industrielle : Le Japon a collaboré avec des pays africains pour promouvoir la coopération industrielle, notamment dans des secteurs tels que la fabrication et la technologie.
5. Investissements dans l'agriculture : Le Japon a investi dans des projets agricoles en Afrique pour encourager la production agricole et sécuriser l'approvisionnement en produits alimentaires.
6. Technologie et innovation : Le Japon a apporté son expertise technologique et son soutien à l'innovation dans divers secteurs, notamment les énergies renouvelables, pour aider les pays africains à exploiter leurs ressources naturelles de manière plus durable.
7. Coopération énergétique : Le Japon a signé des accords de coopération énergétique avec certains pays africains, notamment dans le domaine de l'énergie solaire et nucléaire.
8. Financement de projets d'infrastructure : Le Japon a financé des projets d'infrastructures en Afrique, notamment des projets de transport, d'énergie et de télécommunications, qui peuvent faciliter l'exploitation des ressources. Il est important de noter que la relation entre le Japon et les pays africains est généralement basée sur des partenariats économiques et commerciaux mutuellement bénéfiques.
Cependant, comme dans toute relation internationale, il peut y avoir des préoccupations liées à la transparence, aux droits de l'homme et à l'impact environnemental qui doivent être prises en compte lors de la poursuite de tels partenariats.
III. La Chine
La Chine a joué un rôle significatif dans la recherche et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique ces dernières années. Voici comment la Chine a été impliquée dans la quête de ressources naturelles en Afrique :
1. Investissements massifs : La Chine a investi massivement dans des projets d'exploitation minière, d'énergie et d'infrastructures en Afrique. Ces investissements visent souvent à sécuriser l'accès à des matières premières essentielles telles que les minéraux, le pétrole et le gaz.
2. Accords commerciaux : La Chine a conclu des accords commerciaux avec de nombreux pays africains pour faciliter l'importation de ressources naturelles et d'autres produits africains en échange de biens manufacturés chinois.
3. Fourniture de prêts et d'aide financière : La Chine a fourni des prêts et de l'aide financière à certains pays africains pour soutenir des projets d'infrastructures, tels que la construction de routes, de ponts, de chemins de fer, de ports et de centrales électriques. Ces projets peuvent faciliter l'exploitation des ressources naturelles.
4. Coopération dans l'agriculture : La Chine a coopéré avec des pays africains pour développer l'agriculture, en fournissant des technologies et des compétences agricoles. Cela peut être lié à la sécurité alimentaire.
5. Importation de produits agricoles : La Chine importe également des produits agricoles africains, tels que le soja et le coton, pour répondre à sa demande croissante en matières premières agricoles.
6. Exploitation forestière : La Chine est impliquée dans l'exploitation forestière en Afrique, ce qui peut soulever des préoccupations environnementales liées à la déforestation.
7. Coopération énergétique : La Chine a signé des accords de coopération énergétique avec certains pays africains pour développer des ressources telles que le pétrole, le gaz naturel et l'énergie hydraulique.
8. Aide au développement : La Chine fournit une assistance au développement à certains pays africains pour des projets sociaux, économiques et de santé.
Bien que ces investissements et partenariats puissent contribuer au développement économique en Afrique, ils ont également été l'objet de débats et de préoccupations, notamment en ce qui concerne la transparence, la durabilité environnementale et les retombées économiques équitables pour les populations locales.
Les relations entre la Chine et l'Afrique continuent d'évoluer et de susciter des discussions sur leurs avantages et leurs inconvénients.
IV. La Russie
La Russie a également cherché à s'impliquer dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique. Voici quelques-unes des manières dont la Russie peut être impliquée dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Accords commerciaux et économiques : La Russie a signé des accords commerciaux et économiques avec plusieurs pays africains pour faciliter l'exportation de produits russes, y compris des technologies et des équipements, en échange de ressources naturelles africaines.
2. Investissements dans l'industrie extractive : Des entreprises russes ont investi dans des projets d'extraction minière en Afrique, notamment dans les secteurs de l'or, du diamant, du pétrole, du gaz et des minéraux.
3. Coopération énergétique : La Russie a cherché à développer des partenariats énergétiques avec certains pays africains, notamment en fournissant des technologies et des équipements pour le secteur de l'énergie, y compris le nucléaire.
4. Commerce d'armes et de matériel militaire : La Russie a vendu des armes et du matériel militaire à certains pays africains, souvent en échange de ressources naturelles ou d'accès à des bases militaires.
5. Coopération agricole : La Russie a exploré des opportunités de coopération agricole avec des pays africains pour développer l'agriculture et la production alimentaire.
6. Aide au développement : La Russie a fourni une aide au développement à certains pays africains, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et des infrastructures.
7. Coopération scientifique et technologique : La Russie a collaboré avec des pays africains dans le domaine de la recherche scientifique, de la technologie spatiale et de la médecine.
Il est important de noter que les relations entre la Russie et les pays africains sont influencées par des facteurs politiques, économiques et géopolitiques, et varient d'un pays à l'autre.
Les partenariats entre la Russie et les pays africains peuvent être complexes et comportent des avantages mutuels, mais ils peuvent aussi susciter des questions sur la transparence, la gouvernance et les impacts sociaux et environnementaux.
V. L’Inde
L'Inde a également cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique. Voici quelques-unes des manières dont l'Inde peut être impliquée dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Investissements dans l'industrie extractive : Des entreprises indiennes ont investi dans des projets d'extraction minière en Afrique, notamment dans les secteurs de l'or, du diamant, du charbon, du pétrole et du gaz.
2. Coopération agricole : L'Inde a exploré des opportunités de coopération agricole avec des pays africains pour développer l'agriculture, les techniques de culture et les échanges de produits agricoles.
3. Investissements dans l'énergie : L'Inde a cherché à investir dans des projets d'énergie en Afrique, y compris les énergies renouvelables, les centrales électriques et les projets pétroliers et gaziers.
4. Accords commerciaux : L'Inde a signé des accords commerciaux et des partenariats économiques avec plusieurs pays africains pour faciliter le commerce de produits et de services, y compris des ressources naturelles.
5. Coopération scientifique et technologique : L'Inde a collaboré avec des pays africains dans les domaines de la recherche scientifique, de la technologie, de la santé et de l'éducation.
6. Aide au développement : L'Inde a fourni une aide au développement à certains pays africains, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et des infrastructures.
7. Coopération industrielle : L'Inde a cherché à développer des partenariats industriels avec des pays africains, y compris dans les secteurs manufacturiers.
8. Fourniture de médicaments génériques : L'Inde est un important fournisseur de médicaments génériques abordables en Afrique, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux soins de santé.
9. Partenariats dans les technologies de l'information : L'Inde a coopéré avec des pays africains dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, notamment en soutenant la formation et le développement des TIC.
Les relations entre l'Inde et les pays africains sont diverses et dépendent des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays. Les partenariats entre l'Inde et l'Afrique ont le potentiel de favoriser le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
VI. Le Brésil
Le Brésil a également cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique. Voici quelques-unes des manières dont le Brésil peut être impliqué dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Agriculture et agrobusiness : Le Brésil est connu pour son expertise en matière d'agriculture et d'agrobusiness. Des entreprises brésiliennes ont investi dans des projets agricoles en Afrique, y compris la culture de céréales, de soja, de canne à sucre et d'autres cultures.
2. Technologies agricoles : Le Brésil a partagé son savoir-faire en matière de technologies agricoles avec des pays africains, notamment des méthodes de gestion des sols, de lutte contre la sécheresse et d'amélioration des rendements agricoles.
3. Coopération dans l'énergie : Le Brésil a cherché à coopérer avec certains pays africains dans le secteur de l'énergie, notamment en matière d'énergies renouvelables, d'hydroélectricité et de bioénergies.
4. Investissements dans l'industrie extractive : Certaines entreprises brésiliennes ont investi dans des projets d'extraction minière en Afrique, notamment pour des minéraux tels que le fer, le cuivre et le manganèse.
5. Coopération scientifique et technologique : Le Brésil a collaboré avec des pays africains dans les domaines de la recherche scientifique, de la technologie, de la santé et de l'éducation.
6. Coopération dans l'industrie manufacturière : Le Brésil a exploré des opportunités de partenariat industriel avec des pays africains, notamment dans les secteurs manufacturiers.
7. Aide au développement : Le Brésil a fourni une aide au développement à certains pays africains, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et des infrastructures.
8. Échange de produits : Le Brésil a cherché à élargir les échanges de produits avec des pays africains, notamment en exportant des produits alimentaires, des machines et des équipements. Les relations entre le Brésil et les pays africains sont diverses et dépendent des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays.
Les partenariats entre le Brésil et l'Afrique peuvent avoir un impact sur le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
VII. La Corée du Sud
La Corée du Sud a également cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique. Voici quelques-unes des manières dont la Corée du Sud peut être impliquée dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Investissements dans l'industrie extractive : Des entreprises sud-coréennes ont investi dans des projets d'extraction minière en Afrique, notamment dans les secteurs de l'or, du cuivre, du nickel et du charbon.
2. Coopération énergétique : La Corée du Sud a cherché à coopérer avec certains pays africains dans le secteur de l'énergie, y compris les énergies renouvelables, les centrales électriques et l'exploration pétrolière et gazière.
3. Investissements dans l'agriculture : La Corée du Sud a exploré des opportunités d'investissement dans des projets agricoles en Afrique, y compris la culture de produits agricoles tels que le riz et les fruits.
4. Coopération scientifique et technologique : La Corée du Sud a collaboré avec des pays africains dans les domaines de la recherche scientifique, de la technologie, de la santé et de l'éducation.
5. Infrastructures et construction : Des entreprises sud-coréennes ont participé à des projets d'infrastructures en Afrique, notamment la construction de routes, de ponts, de ports et de bâtiments.
6. Aide au développement : La Corée du Sud a fourni une aide au développement à certains pays africains, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, des technologies de l'information et des infrastructures.
7. Échanges commerciaux : La Corée du Sud a cherché à élargir les échanges commerciaux avec des pays africains, en exportant des produits manufacturés, des machines et de l'équipement.
Les relations entre la Corée du Sud et les pays africains varient en fonction des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays. Les partenariats entre la Corée du Sud et l'Afrique peuvent avoir un impact sur le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
VIII. Les Émirats Arabes Unies
Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique, en particulier dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture et des infrastructures. Voici quelques-unes des manières dont les EAU peuvent être impliqués dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Investissements dans l'industrie extractive : Les entreprises des EAU ont investi dans des projets d'extraction de ressources naturelles en Afrique, notamment dans l'exploitation minière, aurifère, le pétrole, le gaz et les diamants.
2. Coopération énergétique : Les EAU ont cherché à coopérer avec certains pays africains dans le secteur de l'énergie, notamment en investissant dans des projets d'énergies renouvelables et en explorant des opportunités d'exploration pétrolière et gazière.
3. Coopération agricole : Les EAU ont exploré des opportunités de coopération agricole avec des pays africains, notamment en investissant dans l'agriculture, en partageant des technologies agricoles et en soutenant des projets d'irrigation.
4. Construction d'infrastructures : Les entreprises des EAU ont participé à des projets de construction d'infrastructures en Afrique, notamment la construction de routes, d'aéroports, de ports, de logements et de bâtiments commerciaux.
5. Aide au développement : Les EAU ont fourni une aide au développement à certains pays africains, en soutenant des projets liés à l'éducation, à la santé, à la sécurité alimentaire et aux infrastructures.
6. Coopération commerciale : Les EAU ont cherché à élargir leurs échanges commerciaux avec des pays africains, en exportant des produits manufacturés, des produits pétrochimiques et des biens de consommation.
7. Investissements dans les technologies de l'information : Les EAU ont exploré des partenariats dans le secteur des technologies de l'information et de la communication avec des pays africains.
Les relations entre les Émirats Arabes Unis et les pays africains varient en fonction des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays. Les partenariats entre les EAU et l'Afrique peuvent avoir un impact sur le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
IX. le Qatar
Le Qatar a cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique, en particulier dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture et des infrastructures. Voici quelques-unes des manières dont le Qatar peut être impliqué dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Investissements dans l'industrie énergétique : Le Qatar, en tant que l'un des principaux exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a investi dans des projets liés à l'énergie en Afrique. Cela peut inclure des investissements dans l'exploration de gaz naturel ou dans des projets de production d'énergie.
2. Coopération agricole : Le Qatar a exploré des opportunités de coopération agricole avec des pays africains, notamment en investissant dans l'agriculture, en soutenant des projets de sécurité alimentaire et en partageant des technologies agricoles.
3. Construction d'infrastructures : Les entreprises qataries ont participé à des projets de construction d'infrastructures en Afrique, tels que la construction de routes, de ports, de logements et de bâtiments commerciaux.
4. Investissements dans les infrastructures énergétiques : Le Qatar a cherché à investir dans des infrastructures énergétiques en Afrique, notamment dans le secteur de l'électricité et de l'énergie renouvelable.
5. Aide au développement : Le Qatar a fourni une aide au développement à certains pays africains, en soutenant des projets liés à l'éducation, à la santé, à l'eau potable et aux infrastructures.
6. Coopération commerciale : Le Qatar a cherché à élargir ses échanges commerciaux avec des pays africains, en exportant des produits manufacturés, des produits pétrochimiques et des biens de consommation.
7. Investissements dans les technologies de l'information : Le Qatar a exploré des partenariats dans le secteur des technologies de l'information et de la communication avec des pays africains.
Il est important de noter que les relations entre le Qatar et les pays africains varient en fonction des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays. Les partenariats entre le Qatar et l'Afrique peuvent avoir un impact sur le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
X. L’Arabie Saoudite
L'Arabie saoudite a cherché à s'engager dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles en Afrique, principalement dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture et des infrastructures. Voici quelques-unes des manières dont l'Arabie saoudite peut être impliquée dans la recherche et l'exploitation de ces ressources sur le continent africain :
1. Investissements dans l'industrie énergétique : L'Arabie saoudite est l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde, et des entreprises saoudiennes ont investi dans des projets pétroliers et gaziers en Afrique, notamment dans l'exploration et la production d'hydrocarbures.
2. Coopération énergétique : L'Arabie saoudite a cherché à coopérer avec certains pays africains dans le secteur de l'énergie, y compris en fournissant du pétrole et du gaz, en participant à des projets de raffinage et en soutenant l'infrastructure énergétique.
3. Coopération agricole : L'Arabie saoudite a exploré des opportunités de coopération agricole avec des pays africains, notamment en investissant dans l'agriculture, en soutenant des projets de sécurité alimentaire et en partageant des technologies agricoles.
4. Construction d'infrastructures : Des entreprises saoudiennes ont participé à des projets de construction d'infrastructures en Afrique, notamment la construction de routes, d'aéroports, de ports, de logements et d'installations industrielles.
5. Investissements dans les infrastructures énergétiques : L'Arabie saoudite a cherché à investir dans des infrastructures énergétiques en Afrique, notamment dans le secteur de l'électricité et des énergies renouvelables.
6. Aide au développement : L'Arabie saoudite a fourni une aide au développement à certains pays africains, en soutenant des projets liés à l'éducation, à la santé, à l'eau potable et aux infrastructures.
7. Coopération commerciale : L'Arabie saoudite a cherché à élargir ses échanges commerciaux avec des pays africains, en exportant des produits manufacturés, des produits pétrochimiques et des biens de consommation.
8. Investissements dans les technologies de l'information : L'Arabie saoudite a exploré des partenariats dans le secteur des technologies de l'information et de la communication avec des pays africains. Les relations entre l'Arabie saoudite et les pays africains varient en fonction des intérêts économiques, politiques et géopolitiques spécifiques de chaque pays.
Les partenariats entre l'Arabie saoudite et l'Afrique peuvent avoir un impact sur le développement économique et social en Afrique, mais ils peuvent également soulever des questions liées à la transparence, à la durabilité et aux impacts sociaux et environnementaux.
XI. Le Maroc
Notre pays a cherché à étendre son influence et à accéder aux ressources naturelles en Afrique à travers diverses stratégies diplomatiques, économiques et politiques.
Voici quelques-unes des approches que le Maroc a utilisées :
1. Investissements économiques : Le Maroc a investi dans divers secteurs économiques en Afrique, notamment l'agriculture, l'industrie, les infrastructures et l'énergie. Ces investissements visent à développer des partenariats économiques et à accéder aux ressources naturelles du continent.
2. Alliances diplomatiques : Le Maroc a cherché à renforcer ses liens diplomatiques avec les pays africains en participant à des forums régionaux et internationaux. Il a également réintégré l'Union africaine en 2017, ce qui a renforcé ses relations avec de nombreux pays du continent.
3. Coopération militaire : Le Maroc a fourni une assistance militaire à certains pays africains et a joué un rôle actif dans le maintien de la paix en participant à des missions de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU.
4. Accords commerciaux : Le Maroc a signé des accords commerciaux bilatéraux et régionaux pour faciliter le commerce avec les pays africains et accéder aux matières premières.
5. Projets d'infrastructure : Le Maroc a entrepris des projets d'infrastructure en Afrique, tels que la construction de routes, de ports et de barrages, ce qui lui permet d'accéder plus facilement aux ressources naturelles et de développer des partenariats économiques.
Cependant, il est important de noter que la façon dont le Maroc cherche à accéder aux ressources naturelles en Afrique peut varier en fonction des pays et des régions spécifiques. Certaines de ces stratégies ont contribué au développement économique de la région.
Quelles sont les ressources naturelles africaines convoitées par le Maroc?
Le Maroc a montré de l'intérêt pour diverses ressources naturelles en Afrique, notamment :
1. **Phosphates** : Le Maroc est l'un des principaux producteurs mondiaux de phosphates, et il cherche à sécuriser l'approvisionnement en matières premières pour son industrie chimique en investissant dans l'exploitation de gisements de phosphates en Afrique, notamment au Nigeria et en Ethiopie.
2. **Énergie** : Le Maroc a développé des projets énergétiques en Afrique, notamment des centrales solaires et éoliennes. Il vise à exporter de l'énergie propre vers l'Europe et d'autres régions.
3. **Agriculture** : Le Maroc investit dans l'agriculture en Afrique pour garantir un approvisionnement stable en produits agricoles, tels que les céréales et les légumes, qui sont importants pour son économie.
4. **Pétrole et gaz** : Bien que jusqu’à présent le Maroc ne soit pas un producteur majeur de pétrole et de gaz, il a exploré des possibilités d'exploration et d'exploitation dans certains pays africains riches en hydrocarbures. Le projet de gazoduc Maroc Nigeria constitue un projet majeur de coopération sud-sud et d’intégration économique régionale qui concerne 17 pays (les 15 pays membres de la CEDEAO en plus de la Mauritanie et du Maroc).
5. **Minerais** : Le Maroc s'intéresse aux minerais tels que l'or, le cuivre et le cobalt, présents dans certaines régions d'Afrique, en investissant dans des projets miniers.
6. **Eau** : L'accès à l'eau douce est un enjeu important en Afrique, et le Maroc a investi dans des projets liés à la gestion de l'eau et à l'irrigation pour soutenir l'agriculture et d'autres activités.
Ces intérêts varient en fonction des opportunités économiques et des ressources disponibles dans les pays africains spécifiques, et le Maroc cherche souvent à développer des partenariats et des accords mutuellement bénéfiques pour accéder à ces ressources naturelles.
Troisième partie :
Comment l’Afrique se positionne par rapport à toutes les convoitises étrangères ?
L'Afrique a historiquement été ciblée pour ses ressources naturelles et son potentiel économique par des puissances étrangères. Les investissements étrangers peuvent apporter des avantages en termes de développement, mais ils peuvent aussi créer des déséquilibres. Certains pays africains cherchent à renforcer leur position en négociant des accords équitables, en diversifiant leurs partenariats et en renforçant leur propre capacité économique pour réduire leur dépendance vis-à -vis des acteurs étrangers. Cela implique souvent la promotion de l'industrialisation, de l'innovation et du renforcement des infrastructures locales.
Notre continent riche en ressources naturelles, notamment le pétrole, le gaz, les minerais et les terres arables. Cela en fait une cible de choix pour les puissances étrangères qui cherchent à s'assurer un approvisionnement sûr en ces ressources.
Les puissances étrangères utilisent une variété de méthodes pour exploiter les ressources naturelles de l'Afrique. Elles peuvent fournir de l'aide financière ou militaire aux gouvernements africains, ou elles peuvent investir dans les industries extractives. Elles peuvent également conclure des accords commerciaux qui sont défavorables aux pays africains.
Les conséquences de ces activités sont néfastes pour les populations africaines. Les conflits armés, la pollution et la dégradation de l'environnement ont un impact négatif sur la vie des gens. La corruption et la pauvreté empêchent les pays africains de se développer et de profiter de leurs ressources naturelles.
Les pays africains sont confrontés à de nombreux défis, notamment la corruption, la pauvreté, les conflits et les maladies. Cela les rend vulnérables aux pressions extérieures et aux manipulations.
Les pays africains doivent renforcer leur souveraineté et leur capacité de négociation pour faire face aux convoitises étrangères. Ils doivent également développer leurs économies et créer des emplois pour leurs citoyens. Cela leur permettra de résister aux pressions extérieures et de tirer profit de leurs ressources naturelles.
Voici quelques exemples de projets qui pourraient aider les pays africains à se positionner face aux convoitises étrangères :
• Renforcer la sécurité et la stabilité
• Développer les infrastructures
• Améliorer l'éducation et la santé
• Promouvoir la bonne gouvernance
• Réduire la corruption
• Protéger l'environnement
• Développer l'économie
• Créer des emplois
Ces projets sont importants pour le développement de l'Afrique et pour la lutte contre les convoitises étrangères. Ils permettront aux pays africains de devenir plus autosuffisants et de contrôler leur propre destin.
Voici quelques exemples de pays africains qui ont réussi à se positionner face aux convoitises étrangères :
• L'Afrique du Sud est un pays riche en ressources naturelles, notamment l'or, les diamants et le platine. Le pays a également une population éduquée et une économie solide. Grâce à ces atouts, l'Afrique du Sud a pu négocier des accords commerciaux favorables et attirer des investissements étrangers.
• Le Botswana est un autre pays africain qui a réussi à se positionner face aux convoitises étrangères. Le pays est riche en diamants et a développé une économie diversifiée. Grâce à ces atouts, le Botswana a pu réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie de sa population.
• Le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique et dispose d'importantes ressources pétrolières. Le pays a connu une croissance économique rapide au cours des dernières décennies, mais il est toujours confronté à de nombreux défis, notamment la corruption, la pauvreté et les conflits. Le Nigeria travaille à améliorer sa gouvernance et à développer ses infrastructures pour relever ces défis.
Ces exemples montrent que les pays africains peuvent réussir à se positionner face aux convoitises étrangères. Pour ce faire, ils doivent renforcer leur souveraineté, développer leurs économies et créer des emplois pour leurs citoyens.
Quatrième partie :
De la nécessité de procéder à un audit des contrats d’exploitation des ressources naturelles par les entreprises multinationales depuis l’ indépendance des États africains en 1960.
La réalisation d'un audit des contrats d'exploitation des ressources naturelles conclus par les entreprises multinationales depuis l'indépendance des États africains en 1960 est une tâche complexe mais potentiellement essentielle pour assurer la transparence et l'équité dans la gestion de ces ressources.
Un tel exercice nécessitera i) le rassemblement de tous les contrats d'exploitation pertinents conclus depuis 1960 en associant les entreprises multinationales, ii) procéder à l’évaluation juridique en faisant appel à des experts juridiques pour examiner ces contrats à la lumière du droit national et international, iii) identifier les clauses qui pourraient poser problème en termes d'équité, de souveraineté nationale ou d'environnement, iv) procéder à un audit financier permettant l’examen des aspects financiers des contrats pour évaluer si les pays africains ont bénéficié équitablement des revenus générés par l'exploitation des ressources naturelles, v) l’implication des parties prenantes, y compris la société civile et les populations locales, dans le processus d'audit pour garantir la transparence et la redevabilité.
Sur la base des conclusions de l'audit, formulez des recommandations pour remédier aux lacunes identifiées, y compris la renégociation de contrats si nécessaire, et proposez des réformes législatives ou réglementaires pour l'avenir.
La publication des résultats de l’audit de manière transparente, de préférence dans un rapport accessible au public contribuera sans nul doute à garantir la redevabilité et la confiance du public.
Un audit de cette envergure nécessite une coordination étroite entre les gouvernements africains, les organisations internationales, les experts juridiques et financiers, ainsi que la société civile.
L'objectif principal doit être de veiller à ce que les ressources naturelles du continent soient exploitées de manière transparente, équitable et durable pour le bénéfice des populations africaines.
Conclusion :
Notre continent est très riche de ses ressources naturelles mais la majorité de sa population demeure pauvre et vulnérable. Comment relever les multiples défis socio-politiques, économiques, sécuritaires etc. auxquels elle est confrontée ?
Une des solution à cette problématique est de valoriser ses ressources minérales pour un développement durable. L’Afrique est appelée à exploiter ses vastes réserves minérales pour stimuler et accélérer sa transformation économique inclusive et son développement durable. Cette transformation apporterait des effets tangibles sur la création d’emplois et l’éradication de la pauvreté.
Pour y parvenir, notre continent a besoin de repenser en profondeur la manière dont il relève ses vastes défis de développement s’il veut atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et le Programme 2030 des Nations Unies pour le développement durable (ODD) et divers objectifs de développement nationaux.
CHRONIQUES HEBDOMADAIRES DE l'IMRI