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FORUM ECONOMIQUE DES AMÉRIQUES
Conférence Montréal 2024

Par Andrei RADULESCU
Chercheur Senior à l’Institut de l’économie mondiale de l’Académie roumaine.
Membre du Comité Bretton Woods (Banque mondiale et FMI).

Pendant 10-12 juin 2024 j’ai eu l’opportunité de participer au Forum Economique des Amériques, la ConférenceàMontréal, la 30-ieme édition.
Organisé par le Canada (la 10-ieme économie du monde, avec une dimension nominale de plus de 2,1 mil milliards de dollars en 2023) la conférence a étédominée par le contexte des incertitudes sans précèdent dans l’économie mondiale, avec impact sur le climat des investissements dans le courte terme et conséquences pour le rythme d’évolution de l’activitééconomique dans le moyenne terme.
Les speakers de calibre de l’économieréelle et de l’économiefinancière (parmi lesquels le Ministre des petites entreprises du Canada, le Président du Trésor de Canada, le maire du Montréal, le Président du Power Corporation, les Vice-présidents de Morningstar et Franklin Templeton et les Directeurs Générales du Airbus Canada, Promutuel Insurance et Fédération des Chambres de Commerce du Québec) ont présenté les défis et les opportunités d’aujourd’hui, les changements rapides et profonds, dans une manière du niveau mondial vers régional et local.
Les débats ont souligné le décalage entre la rhétorique et l’action (l’implémentation du discours politique), qui contribueà la prolongation de la période de crises multiples et l’amplification de l’extrémisme politique, avec impact pour la confiance des agents économiques.

Dans ce contexte, le discours politique doit être modifie et les politiques publiques débattues entre tous les acteurs avant l’implémentation.
Au même temps, promouvoir le multilatéralisme est plus important aujourd’hui, car la coopération entre les principaux pays du monde est la voie juste pour adresser les défis sans précédents au niveau mondial, soit qu’on parle des changements climatiques, ou l’implémentation du progrès technologique.
Le contexte géopolitique complique et plein des tensions nous rappelle du proverbe ancien qui dit que les pays qui font des transactions commerciales ne veulent pas une confrontation militaire.
L’économie mondiale se confronte maintenant avec la période des Grands Transformations et les changements climatiques sont les premières dans la liste des priorités des politiques économiques, dans les pays développés et dans les pays émergents.
Etant donnée la menace existentielle sans précèdent (les couts économiques a moyenne terme déterminées pas les changements climatiques) la voie pour le futur est économie-environnement.
Ça veut dire que on doit éviter l’implémentation des politiques avec impact positive pour la croissance dans le court terme et conséquences dramatiques du point de vue de l’environnement a moyenne terme.
D’outre cote, le progrès technologique (la Revolution Digitale et la Revolution de l’Intelligence Artificielle) a une contribution décisive pour améliorer l’efficience des affaires et pour l’accélération de la transition vers l’économie digitale, mais l’implémentation est accompagnée par défis.
En conséquence, la ConférenceàMontréal a souligné l’importance d’adoption d’une stratégie pour implémenter les fruits de ces deux révolutions, pour évaluer l’impact et pour une implémentation responsable et rationnelle.
Au même temps, les participants au Forum Economique des Amériques ont souligné les changements structurels du point de vue démographique (avec conséquences pour la demande dans les pays développés, qui se confrontent avec le déclin de la natalité et le vieillissement de la population), mais aussi la confrontation totale entre les pays du monde pour attirer et retenir les talents.
C’est le talent qui fait la différence entre les entreprises et les économies et qui a une contribution décisive dans l’innovation et en ce qui concerne la continuité des tendances positives du point de vue du progrès technologique.
Dans ce contexte, les investissements en recherche et développements sont plus importants que jamais, et les efforts pour générer le talent du futur doivent être amplifies.
Les débats ont souligné aussi la soutenabilité des chaines de production et les risques cybernétiques, sujetstrès importants dans la périodegéo-économique d’aujourd’hui.
Ainsi, les participants ont recommandé des stratégies pro-actives, avec focus sur les chaines de la production (tenant en compte le binômesoutenabilité – régulation) et sur l’utilisation des nouvelles technologies d’une manière qui confèreconsistance et résilience, dans le contexte de multiplication des menacescybernétiques.

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